Comment se fait-il qu’aujourd’hui pour monter un angle, le maçon se croit obligé d’aller en carrière chercher une palette de pierres tranchées ?
Ici, il y a un siècle et demi, le maçon a monté, droit et solide, un chaînage d’angle en pierres tout-venant, choisies, et retouchées seulement au marteau.
Ferronnerie : ferrage du battant de portail par un fer méplat forgé en penture crosse.
La lourde porte pivote soit autour d’un gond soit par un tourillon tournant en partie basse dans un sabot de fonte (crapaudine).

Regardons attentivement quelques instants les pierres encadrant ce jour d’étable.
Observons comme elles sont les unes et les autres astucieusement employées.
Qui oserait détruire l’humble beauté de cet ouvrage ? Le charme n’existe pas en soi, il est le résultat de la justesse et de la modestie.

Portail rouille de la grange, vigne, grande aération barreaudée pour les barges à foin.

Porte à deux vantaux superposés.
Celui du haut reste ouvert par beau temps.
Il n’y a pas de bâti dormant (huisserie).
Les ouvrants battent dans la feuillure de la maçonnerie.
Il serait bon de consolider le seuil en l’état, sans le normaliser.