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Journée du 18 octobre 2008 en Bourbonnais

Après la visite du matin à Ebreuil chez Daniel Pinel, artisan chaufournier, nous avons continué notre périple pour arriver à COLOMBIER, une commune de l'Allier.
église St Patrocle du XIII ème siècleportail de l'église St Patrocle
La première découverte était l'église Saint Patrocle du XIIIe siècle.

Le portail polylobé est en calcaire.

Dans la maçonnerie de cette église, on peut voir le mélange des différentes géologies proches, du granite au gneiss en passant par des grès
(à proximité, se trouve l'ancienne gare ferroviaire de Néris-les-Bains, avec ses grès remarquables).

le prieuré de Colombierla grand salle du prieuré de Colombier
Accolé à cette église, se trouve un ancien prieuré dont l'origine remonte au XIIe siècle. Nous y sommes accueillis par la propriétaire, Agnès Moyer.

Un travail de restauration est en cours depuis plusieurs années. Notre guide, Alain Bellier, explique le déroulement des travaux.

L'espace intérieur est dégagé et montre le volume du bâti. Les enduits à la chaux redonnent de la lumière à ces grands murs.

le travail de restauration de la portedétail de restauration de la porte
La visite fut l'occa­sion de voir ce que peut être un véritable travail de restauration des menuiseries, dans les règles de l'art.

C'est Denis Caron, menuisier-ébéniste, qui réalise ce travail.
Nous avons pu voir la précision d'un assemblage parfait sur cette ancienne porte qui retrouve une deuxième jeunesse.

Toute la restauration du logis est faite dans le même esprit de recherche de qualité.

Bravo aux artisans qui travaillent dans ce lieu et à la propriétaire qui croit en la qualité d'une bonne restauration.

la charpente du prieuréchevillage des chevrons














La charpente du grenier est parlante et illustre bien le métier qui est nécessaire pour faire tenir une toiture imposante.

Le chevillage des chevrons montre les techniques utilisées lorsque les pointes et autres clous n'étaient pas chose courante.

l'isolation avec de la mousse! Parmi les découvertes du jour, nous avons pu voir dans le doublage entre le plafond et le plancher du grenier, une façon d'isoler toute écologique, à la portée de tous.

Il s'agit d'une mousse que l'on trouve dans tous les lieux humides. Elle a été séchée et bourrée entre les solives.

La mousse est imputrescible dans ces conditions et encore capable d'absorber sans dommage l'humidité, puis de la restituer si besoin.

Celle-ci a quelques siècles... Un matériau qui peut être qualifié de bon, avec un retour d'expérience suffisant !


Revoir page précédente la fabrication de la chaux.


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