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Prix de la maison de bourg 2008 (suite)

décerné en 2009 par le jury du concours « Maisons Paysannes de France - René Fontaine »

rue St Ferréol menuiseries porte charretière

Vue de la rue Saint Ferréol : c’est là que la maison révèle son volume. Des soupiraux ont été agrandis pour éclairer le garage, complétés par une porte coulissante à large vitrage. Les fenêtres les plus abîmées ont été remplacées à l’identique (simple vitrage et petits bois) ; les soupiraux ont été remis à leurs dimensions d’origine. La porte coulissante a été remplacée par une porte charretière. Un faux volet a été mis en place sur la fenêtre obturée.


croupe arêtiers volets

On remarque la verticalité de la croupe de toiture. Le ciment est lugubre. Les arêtiers ont conservé leur souplesse. Des volets neufs en châtaignier ont été fabriqués par un artisan de Nexon et placés aux baies qui en étaient dépourvues. Les volets du deuxième niveau ont été restaurés et conservés.


porte porte porte charretière

Porte sur venelle. Elle procure un meilleur éclairage à l’atelier et un accès un peu plus large. Outre un aspect anachronique, cette porte est un générateur de courants d’air, avec des jours de plusieurs centimètres sur la périphérie. Elle est redevenue charretière comme elle le fut vraisemblablement aux origines. Elle a été fabriquée à la demande par un artisan de Nexon (châtaignier et chêne).


entrée du café les ouvrants porte-fenêtre

Entrée de l’ancienne salle du café. Ce genre de volets est typique des anciennes devantures. Malgré des bois fatigués, il est décidé de conserver ces ouvrants.




Après restauration, la vie de cette porte-fenêtre sera prolongée.


poignée de la porte charretière arrêts de volet

Certains arrêts de volets étaient manquants. Il a fallu les refaire pendant les vacances. La poignée de la porte charretière recréée nécessitait également une fabrication spécifique.




rambarde rambarde après nettoyage rambarde remise en état La lisse inférieure de la rambarde du balcon a été noyée dans une longrine de béton. Aujourd’hui, nous avons décidé de voir comme elle était à l’intérieur. Après nettoyage, elle est apparue bien corrodée, mais sauvable. Gabriel Gizardin, propriétaire de la maison en 1830, avait marqué son territoire à l’aide de deux G ostentatoires. Sa mémoire est toujours là.

Conservation et remise en état de la plupart des menuiseries. Remplacement à l’identique, avec petits bois et simple vitrage, des menuiseries non récupérables. Ferronneries faites à l’identique.

Remise à jour de deux ouvertures obturées et masquées par l’ancien enduit.

Une porte coulissante de garage a été remplacée par une porte charretière.

Réfection de la grille du perron corrodée. Reconstitution des parties manquantes.



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