Fête de la pierre à Masgot

Comme bien souvent, cet héritage de murs de soutien, de clôtures et tous ces murs dits à pierres sèches, ne trouve plus l'entretien qui lui est nécessaire.

Et pourtant, ces trésors de simplicité, d'ingéniosité, de rusticité et d'économies de moyens sont là pour nous enseigner des manières de faire plus simples.

Il est à souhaiter que le regard de nos contemporains se porte sur cette richesse patrimoniale délaissée à ce jour.

Les années précédentes, différentes journées d'initiation au remontage et à l'entretien de ces murs avaient été organisées, par plaisir et par souci de pédagogie.

Ces pierres nous enseignent, de la meilleure façon possible, l'art de maçonner tous les murs, avec ou sans mortier.

A pierres sèches, on ne peut pas tricher avec des épaisseurs de mortier qui, dans l'esprit de beaucoup de nos maçons actuels, doivent « coller » les moellons entre eux.

Dans ces maçonneries actuelles, le mortier représente parfois la moitié de la construction.

Dans un mur monté à la « terre » (toutes les constructions de plus de cinquante ans), il ne représente qu'environ un cinquième de la mise en oeuvre.